Je ne suis pas à la base un gros lecteurs de manga. Dans les faits, mes lectures s’arrêtent à Dragon Ball et récemment Sandland dont je vous ai parlé sur le blog. Pourtant, quand j’ai lu que c’était Michaël Sanlaville, le créateur de Lastman, je me suis lancé dans la lecture de ce premier tome de Banana Sioule et je ne le regrette pas.

BANANA SIOULE – TOME 1

Scénario et Dessins : Michaël Sanlaville
Tome 1 (Tome 2 disponible)
208 pages – Prix : 12,50€
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La sioule. De toutes les disciplines internationales, c’est la plus violente, la plus dangereuse… mais aussi la plus médiatique. Ce cocktail brutal de rugby et de dodgeball fidélise des millions de téléspectateurs à chaque match et les réseaux sociaux s’enflamment pour les joueurs qui sont des stars internationales. Du fin fond de sa campagne, Hélèna est bien loin de s’intéresser à toute cette folie. Lorsqu’elle n’aide pas son père à la ferme familiale, elle part camper en bord de mer avec ses amis. La vie est paisible ici. Couper du bois, s’occuper des vaches blessées, les séances de baignade avec Manille et les autres… Voilà le quotidien d’Héléna qui aime ce pays dans lequel elle a grandi… Mais son père rêve d’un autre destin pour elle : il n’est pas question qu’elle passe sa vie à nettoyer la bouse ! Un jour qu’elle prend l’air près de la falaise, une balle en cuir égarée déclenche en elle quelque chose de neuf. Quelques coups d’épaules plus tard, c’est la révélation…. et si son avenir était à l’École Supérieure de Sioule ?

Notre avis

Chaque élément de Banana Sioule est une parcelle de bonheur. Déjà, il y a Héléna, le jeune fermière qui découvre et se lance dans la Sioule. Elle est gentille, agréable, pleine de bonnes volontés et semble posséder un don inné pour ce nouveau sport. On prend plaisir à suivre ses débuts, découvrir sa vie d’adolescente à la campagne et surtout ses relations conflictuelles avec son père. Un père qui semble cacher un lourd secret et un passé sombre que Michaël Sanlaville aime nous teaser dans ce premier tome. Bien évidemment, il y a La Sioule, ce sport ultra violent entre du rugby des années 80 et du Dodgeball. On charge son adversaire, on l’évite, on court et on fait de puissants tirs tout en exploitant au maximum les spécificités du terrain. Un jeu qui semble faire appel durant les parties à une roue de l’infortune qui ajoute des malus aux équipes. C’est drôle, intrigant et Michaël Sanlaville arrive à nous propose un sport nouveau, crédible et surtout attirant.

Ce tome 1 de Banana Sioule est vraiment prometteur car il annonce une excellente série. Car oui, pour le moment, dans ce premier tome, les éléments se mettent en place doucement. Forcément, on aimerait rapidement voir de puissants et dangeureux matchs de Sioule avec Héléna mais Michaël Sanlaville pose calmement les éléments de cette nouvelle série qui a le potentiel pour éclipser Lastman. On y découvre sa famille, ses anciens et nouveaux amis (un peu trop nombreux ^^), sa vie à la ferme et ses amours.

Graphiquement, on reconnait bien le trait du papa de Lastman. Le trait est simple tout en apportant énormément de détails à la scène et l’utilisation du noir et blanc parfaitement maitrisé. C’est beau ! Regardez moi cette planche avec Hélèna en costume ci-dessus. Michaël Sanlaville nous propose des planches très dynamiques lors des matchs de Sioule et il arrive à nous transmettre toute la violence qui y règne. C’est aussi parce que ces scènes de matchs sont si belles qu’on aimerait en voir plus…

Là ou c’est bien joué de la part de Michaël Sanlaville, c’est qu’à la fin de ce premier tome, quand tout s’est bien mis en place et que ça va partir, on a atteint les 208 pages et forcément, on a envie de lire la suite ! Oui, j’ai été pris sous le charme de Banana Sioule et je vais devoir me procurer le tome 2 rapidement ! Banana Sioule a déjà un an et vous l’avez surement vu passer en rayon chez votre libraire. Si vous n’avez pas encore craqué, on vous le recommande chaudement, vous allez adorer !

N’hésitez pas à nous donner vos avis dans les commentaires ou sur les réseaux sociaux. ^^